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Projection du court métrage « Soeur Oyo » de M. Phoba

et discussion sur l’éducation des filles dans le Congo des années 1950

Samedi 28 mars 2015

A l’occasion du mois de mars, mois de la femme, DC RACIN vous invite à un échange autour de l’éducation des filles dans le Congo des années 1950.

La cinéaste d’origine congolaise Monique PHOBA sera mise à l’honneur pour son oeuvre, pour son talent et pour l’exemple qu’elle est pour de nombreuses congolaises.

Son dernier court-métrage, « Soeur Oyo », servira de fil conducteur à cette rencontre.

Points forts à retenir …

• Dans le Congo d’avant les années 1950, l’éducation des filles était moins privilégiée que celle des garçons. Seuls ces derniers bénéficiaient d’un enseignement secondaire en français.

• Il fallut attendre les années 1950 pour voir les premiers pensionnats accueillir les filles pour un enseignement secondaire dispensé en français.

• Ces pionnières devaient quitter leurs familles et leurs villages souvent situés à des centaines de kilomètres des pensionnats pour y affronter l’inconnu et la solitude.

• Les similitudes dans leurs parcours respectifs finiront pas souder les liens entre elles : elles s’identifieront plus tard comme « membre d’une même famille ».

• Les premiers pensionnats furent essentiellement concentrés dans le Bas-Congo (Kisantu, Mbanza-Boma et Boma) et étaient tenus par la congrégation des Sœurs du Sacré-Cœur. Ils représentaient l’essentiel des pensionnats dispensant ce type d’instruction dans toute la région d’Afrique centrale. Il n’était pas rare d’y voir des filles venant des pays voisins et même du Rwanda ou du Burundi, situés à plus de 2000 kilomètres.

• L’enseignement y était stricte et la discipline de rigueur, ce qui conférait à ces filles un caractère « fort » à la fin de leur secondaire.

• Certaines de ces pionnières ont trouvé leur place dans certains postes administratives du pays.

• L’attitude des hommes de cette époque était parfois ambivalente à l’égard ces femmes : d’aucuns les craignaient car il s’agissait de femmes d’un niveau d’éducation comparable ou supérieur au niveau de certains hommes, d’autres trouvaient en elles des épouses idéales.

• Aujourd’hui, l’enseignement en français s’est généralisé en République Démocratique du Congo. L’enseignement n’échappant pas à la crise qui sévit dans le pays depuis des décennies, la qualité de l’enseignement a fortement baissé depuis lors.

• A Bruxelles, les anciennes des Sœurs du Sacré-Cœur se sont regroupées en association qui soutient l’éducation au Congo, et notamment dans quelques pensionnats.

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