–
Le jeudi 17 mai 2018, l’asbl DC RACIN a eu le privilège de recevoir le professeur Jonathan Mboyo ESOLE pour une conférence sur l’excellence.
J. M . Esole est professeur au département de Mathématiques de l’université de Northeastern de Boston où il poursuit ses recherches sur la théorie des cordes.
Ce moment d’échange s’est focalisé sur la nécessité pour l’Afrique et pour ses différentes diasporas de replacer l’éducation au centre du développement du continent, avec un accent particulier à investir dans l’éducation des jeunes filles.
–
L’excellence va bien au-delà de l’accumulation des titres académiques. C’est s’efforcer à être le meilleur dans ce que l’on fait, de petites choses aux grandes !
Quelques messages forts
- Quelques précisions autour du mot « excellence ». Dans son propos, le professeur Esole rappelle sa conception de l’excellence qui n’est pas celle qui se borne à collectionner des titres académiques ou des diplômes. C’est avant tout cette vertue qui doit nous pousser à exceller dans tout ce que nous entreprenons, de petites réalisations aux plus grandes.
- Remettre l’éducation au centre du développement du continent africain revient à redonner une place importante aux cours d’histoire des peuples africains afin que les enfants se réapproprient cette histoire et y trouvent des répères positifs nécessaires à leur construction identitaire. En effet, il faut lutter contre l’idée d’une certaine incapacité de l’africain à changer les choses car l’Afrique est aussi une terre d’invention, d’innovation, de recherche et de progrès. Il faut déconstruire tous ces clichés qui paralysent l’africain moderne.
- L’unité africaine doit également faire partie des pilliers du développement du continent car les conflits, les frontières, les cloisonnements ne profitent nullement aux africains.
- Il faut encourager les jeunes étudiants africains à la recherche scientifique et aussi à saisir les opportunités qui leur permettent de parfaire leurs formations dans les meilleures universités du monde.
- S’adressant directement à la communauté congolaise de Belgique, le professeur Esole lui suggère de saisir l’opportunité qu’elle a d’être au cœur de l’Europe, à Bruxelles, siège de nombreuses institutions internationales.
