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Le samedi 10 février 2018, notre association DC RACIN a organisée à l’UCL un échange autour de la précarité qui touche les étudiants étrangers d’origine subsaharienne. Cette rencontre a débuté par les témoignages poignants de deux étudiants sur les difficultés rencontrées au quotidien et s’est poursuivie par les interventions de Florence VANDERSTICHELEN (Directrice du service d’aide aux étudiants de l’UCL), Sandra FERNANDEZ (Responsable réintégration Afrique/Caritas Belgique) et de Manoël OLIVIER (Responsable du service Accès, Direction Accès et séjour – Office des Etrangers).

La séance des questions réponses qui a duré environ une heure a été l’occasion pour le public de confronter les intervenants aux situations difficiles vécues par les étudiants mais aussi d’évoquer des pistes de solution pour plus de solidarité envers les étudiants en situation de précarité.

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La précarité est une réalité qui plonge littérallement l’étudiant étranger dans un état d’insécurité financière permanente et handicapante à bien d’égards.

Quelques messages forts 


1. La précarité est une réalité qui plonge littérallement l’étudiant étranger dans un état d’insécurité financière permanente et handicapante à bien d’égards.
2. L’étudiant en situation de précarité doit parfois faire des choix sur des besoins pourtant élementaires tels que se nourrir, se loger, ou se soigner.
3. Beaucoup d’étudiants arrivant en Belgique pour un 2è ou 3è cycle d’études supérieures souffrent d’isolement car n’ayant pas de famille en Belgique.
4. La prostitution des jeunes étudiantes est dans certains cas l’une des conséquence de cette précarité.
5. Il est nécessaire pour les futurs étudiants d’être informés du coût réel de la vie en Belgique afin que les bourses et les prises en charge soient suffisantes pour subvenir aux besoins des étudiants. Plusieurs études affirment que la somme de 1000€/mois est un minimum.
6. Les étudiants doivent s’assurer que leurs garants pourront subvenir à leurs besoins. En effet, les universités n’accordent pas d’aide aux étudiants étrangers disposant d’un financement de type prise en charge ou bourse d’études, quand bien même cette prise en charge ou cette bourse se ferait rare.
7. Il est important pour les étudiants étrangers de s’impliquer activement dans les structures de coordination des étudiants étrangers présents sur les campus universitaires car ces structures sont des relais importants d’information des autorités académiques sur les problèmes rencontrés par les étudiants.
8. CARITAS Belgique propose un accompagnement pour les étudiants étrangers en difficulté.
9. Plusieurs pistes de solidarité ont été évoquées : une meilleure collaboration entre les autorités académiques et les cercles des étudiants étrangers, une collaboration entre Caritas et certaines associations des diasporas africaines, la création d’un fonds de soutien…
10. Les étudiants étrangers régulièrement inscrits ont droit à un permis de travail de 20h/semaine.


DC RACIN espère que les communautés africaines de Bruxelles pourront inventer des formes de solidarité qui complètent celles existant au niveau des universités, des communes et des structures sociales.

Une solidarité s’articulant autour de l’accueil, de l’écoute, de l’information, de l’orientation, de l’accompagnement et de l’autonomie de l’étudiant.

CARITAS AU SEIN DE LA PRECARITE ESTUDIANTINE : QUELLES ACTIONS ?

Sandra FERNANDEZ

Responsable Cellule Retour Volontaire

Caritas Belgique

DIFFICULTES RENCONTREES PAR LES ETUDIANTS ETRANGERS INTERNATIONAUX NOTAMMENT D’ORIGINE SUBSAHARIENNE ET AIDES PROPOSEES PAR LE SERVICE DE L’UCL.

Florence VANDERSTICHELEN

Directrice Service d’Aide aux Etudiants

Université Catholique de Louvain

ETUDIER EN BELGIQUE

Manoël OLIVIER

Responsable du service Accès, Direction Accès et séjour

Office des Etrangers

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