Organisé le samedi 30 septembre 2017, ce moment de recueillement était un hommage à toute la jeunesse africaine qui milite pour le changement, pour sa liberté et pour sa dignité.
Pour rappel, plusieurs manifestants avaient été abattus par la police en janvier 2014 et en septembre 2016 en RDC. A Brazzaville, à Bujumbura, à Lomé ou à Libreville, la situation est similaire : la répression violente et très souvent meurtrière des polices locales semble se banaliser. La jeunesse africaine est devenue une proie, une jeunesse martyre !
L’hommage a été rendu par des poèmes, des témoignages et des chants.
Nous avons eu la chance de compter sur la collaboration de nombreuses personnes et s associations d’étudiants africains de Belgique.
Une fois de plus, ce moment a été très intense émotionnellement, des émotions invitant bien plus à l’action qu’à la complainte inactive.
..Premier temps fort : la lecture des poèmes et des témoignages.
- Ce Congo-là
- Laissez-moi me défendre
- Les voilà, le glas a sonné
- Pays sans mémoire
- Vous pouvez aller leur dire
Ces poèmes sont tirés du recueil « Qu’attendez-vous que l’on vous dise encore ? » (Prince Djungu & Co), une compilation des textes écrits par de jeunes poétesses congolaises qui utilisent leurs plumes pour crier leur soif de changement !
Second temps fort : l’hommage par les chants.
–« Don’t cry » (Kirk Franklin), interprété par Elo Mbulamoko et Ben Kaniki
–Kasala (hommage en tshiluba) chanté par maman Mpunga
–« Mwana Congo » (Mohombi), interprété par Angel Heri
–« Le Dieu de l’impossible », interprété par Nathan Monga
–« True colours » (Phil Colins), interprété par Nelly Fataki
–« Nkosi sikelele Africa », interprété par Didier Kamidi
